En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intéréts.
Catherine Gueguen, pédiatre : "Arrêtons de dire aux petits "t'es pas gentil" !"
Catherine Gueguen , pédiatre formée à l’haptonomie et à la Communication Non Violente (CNV), a fait découvrir au grand public, grâce à deux livres à la fois accessibles et savants *, les notions de bienveillance, d’empathie . Elle explique ici ce que nous apprennent les dernières découvertes des neurosciences affectives et sociales sur le jeune enfant et le développement de son cerveau. Son souhait : que les professionnels de la petite enfance s’en inspirent pour revoir leurs pratiquesLes Pros de la Petite Enfance : Pédiatre, vous vous êtes formée à l’haptonomie, puis vous avez découvert les neurosciences affectives et sociales. Cela a été une révélation ? Catherine Gueguen: Les neurosciences affectives et sociales m’ont donné, moi qui ai pratiqué la pédiatrie pendant plus de trente ans, une autre vision de l’enfant. Elles constituent un apport considérable dans la connaissance du développement de l’être humain. Et surtout maintenant on sait exactement ce qu’il faudrait faire pour que l’enfant se développe bien. Ce n’est plus une question d’intuition, c’est le début de la connaissance scientifique.
Et que sait-on vraiment ? On sait que le cerveau est beaucoup plus vulnérable et fragile que ce que l’on pensait. Et que durant les deux premières années de la vie d’un enfant, il est aussi très malléable. Tout ce qu’on vit s’imprime très profondément dans le cerveau du bébé. Tout ce qu’on dit, tout ce qu’on fait est important. C’est pourquoi les métiers de la petite enfance sont si importants. Rien de ce que font les professionnels n’est anodin. Ils jouent un rôle fondamental le développement de l’être humain.
Qu’est ce qui favorise un bon développement du cerveau ? A chaque fois qu’on a une attitude empathique (sentir et comprendre des émotions de l’autre) et bienveillante (c’est être empathique), qu’on est soutenant, encourageant, cela permet au cerveau de se développer. Cela touche le cortex préfrontal qui nous permet d’être différent des grands singes, cela fait développer des circuits cérébraux qui vont permettre à l’enfant, progressivement, de savoir gérer ses émotions.
C’est pour cela que vous pensez que les professionnels doivent materner les bébés ? Materner, c’est prendre soin, consoler, rassurer. Materner cela favorise la maturation du cortex préfrontal, la sécrétion d’hormones et molécules qui permettent le développement du cerveau. Et en plus cela génère la sécrétion d’ocytocine. C’est un cercle vertueux. Oui les professionnelles de la petite enfance doivent materner. Cela fait du bien à tout le monde, à elles comme au bébé. Le bébé a besoin de se sentir aimé et en sécurité. Intuitivement on le savait, aujourd’hui c’est confirmé par la science. Cela a été extraordinaire de constater que ce qui rendait les gens heureux est confirmé par la science !
Vous dites aussi que les professionnels doivent comprendre que jusqu’à 3 ans un enfant ne peut pas gérer ses émotions et que ses comportements quels qu’ils soient ne peuvent être assimilés à des provocations ? Entre la naissance et trois ans un enfant ne peut pas gérer ses émotions. Ce pas qu’il ne veut pas ou ne sait pas. Il ne peut pas. Le tout-petit ne provoque pas l’adulte. Son cerveau émotionnel et archaïque domine pendant la petite enfance. Donc l’enfant est dominé par ses émotions. Quand il est triste, il est immensément triste, quand il a peur, ce sont d’immenses paniques, quand il est en colère ,il est très en colère. Les professionnels doivent savoir que l’enfant, quand il est en proie à des tempêtes émotionnelles, ne le fait pas exprès. Il souffre. Si l’adulte ne le rassure pas, ne le console pas, ne l’apaise pas, le cerveau de l’enfant se stresse et secrète des molécules de stress toxiques pour le cerveau du tout-petit.
Comment consoler un enfant en pleine tourmente émotionnelle ? Tout enfant qui pleure doit être écouté et entendu. Pour le consoler, il faut d’abord savoir nommer les émotions de l’enfant. Et pour cela le professionnel doit être connecté avec ses propres émotions. Ensuite, l’apaiser ne veut pas dire céder, mais expliquer avec des phrases courtes et simples. Cela demande énormément d’attention, de soins, de maternage. Les professionnels de la petite enfance travaillent avec la période la plus compliquée pour l’adulte et pour l’enfant. C’est déstabilisant et difficile les trois premières années de la vie. C’est le cerveau émotionnel qui est en action. Le cerveau supérieur va venir ensuite le réguler. Et plus les professionnels maternent, plus le cortex préfrontal va maturer (vers 5/6 ans).
Que se passe- t il si on ne sait pas faire face aux émotions du tout petit ? Quand on ne répond pas aux besoins émotionnels de l’enfant, cela génère du stress et des troubles du comportement (agitation, anxiété, déprime) et cela fabrique des adultes qui ne sauront jamais gérer leurs émotions.
Les neurosciences expliquent-elles vraiment tous les comportements des jeunes enfants ? Elles en expliquent beaucoup. Par exemple pourquoi vers un an-18 mois certains mordent ou tapent ? Cela s’explique par la domination du cerveau archaïque, celui que nous avons en commun avec les reptiles et les poissons. Il est là pour notre survie. Quand les besoins fondamentaux d’un tout-petit ne sont pas satisfaits, quand il ne se sent pas en sécurité, son cerveau archaïque va se mettre en action : et le bébé va taper, mordre, fuir ou attaquer. Le punir, lui dire qu’il est méchant c’est de la maltraitance émotionnelle, je voudrais ne plus entendre « t’es méchant, t’es vilain, t’es pas gentil ! ». Toutes les paroles dévalorisantes, la critique, la honte, le rejet, l’isolation … c’est trop fréquent tant chez les professionnels comme chez les parents d’ailleurs.
Un bébé en mord un autre … Que faut–il faire alors ? Certainement pas le punir ! Les punitions c’est terrible pour le cerveau des petits c’est le contraire de ce qu’il faut faire. Des études récentes montrent que cela abîme la partie du cerveau qui nous rend pleinement humain ! Il faut que les professionnels prennent conscience qu’il ne faut vraiment plus utiliser ces mots-là. Et cela s’apprend notamment par la Communication non violente (CNV) Un enfant mord, on ne le punit pas. On rappelle juste la règle : on ne mord pas. Punir ce serait montrer que seuls les rapports de force permettent de régler les conflits.
Les neurosciences affectives et sociales, la CNV … tout ça ne fait pas partie des formations des professionnels de la petite enfance, vous le regrettez ? Oui je pense que tous les pros devraient être formés à la relation. Parce qu’avoir une attitude bienveillante cela permet de développer les compétences relationnelles et émotionnelles de l’enfant mais aussi de développer ses capacités intellectuelles. Et même son sens moral. Par ailleurs, je pense que les adultes doivent se comporter comme de vrais adultes. Comme ils veulent que les enfants se comportent. Grâce à ces neurones miroirs, l’enfant va imiter l’adulte qu’il a devant lui.
En France, il y a beaucoup de bébés et pas assez de place en crèche. C’est un fait, mais est-ce que l’on doit, pour autant, accepter tout et n’importe quoi, sous couvert que ça crée des places et répond à la demande ? Pour y avoir travaillé, certaines crèches sont vraiment des usines à bébés où la qualité d’accueil passe après la rentabilité et où la bientraitance des enfants mais aussi du personnel n’est qu’une illusion.
Pour la petite histoire, le gouvernement avait pour objectif de créer 500 000 places de crèches supplémentaires afin de couvrir les besoins et attentes des parents. S’en est suivi un décret (Le décret Morano) qui a assoupli les règles d’accueil dans les EAJE (crèches, multi-accueil…). Ainsi, les crèches peuvent accueillir jusqu’à 20% d’enfants en plus que leur capacité d’accueil, alors que leur locaux ne sont pas toujours adaptés et leur personnel pas en nombre suffisant. Le décret permet aussi qu’il n’y ait que 40% du personnel qui soit diplômé (éducateurs, auxiliaires de puériculture…).
C’est à peu près à cette période que se sont développées les entreprises de crèches. Ce sont des entreprises qui créent des crèches (parfois des centaines sur toute la France) et qui commercialisent des berceaux aux entreprises et collectivités alentours. Ils parlent avec des termes économiques et ont un service marketting, communication… Une vraie entreprise !!!
Avec cette logique lucrative et cette souplesse de la loi, difficile d’imaginer l’enfant pris en compte et respecté. J’en ai fait la triste expérience. Le projet était très beau (les services marketting et communication avaient bien travaillé) mis la réalité fut tout autre.
Comment peut-on accepter de laisser une professionnelle seule avec 14 enfants (10-18 mois), parce que sa collègue est absente et que la politique de la crèche est de na pas la remplacer ? Comment peut-on accepter qu’une professionnelle ne puisse pas soigner une enfant blessée parce qu’elle est seule dans sa section avec une dizaine d’enfants et qu’elle ne peut pas les quitter pour aller chercher de la glace ? Comment peut-on accepter 25 bébés dans une salle agrée par le PMI pour 16 enfants ? Comment peut-on accepter que deux enfants partagent le même lit car il n’y en pas assez pour tout le monde ? Comment peut-on fermer les yeux ? Parce que ça arrange les parents ? Parce que c’est mieux que de ne pas avoir de place ? Parce qu’il faut bien travaillé ? Parce que les professionnelles n’ont pas d’autres propositions ailleurs ?
Comment peut-on comprendre qu’après un signalement, la PMI se déplace un vendredi après-midi (alors que la majorité des parents de cette crèche ne travaillent pas) et en reste là ? Comment peut-on comprendre qu’après des plaintes à la médecine du travail, rien ne change ? L’entreprise qui paie des places pour ses salariés ne devrait-elle pas être au courant ?
Il faut que les choses changent. Oui il faut des places d’accueil pour les jeunes enfants mais il faut surtout que la qualité d’accueil soit la priorité. Il faut que le personnel soit en nombre suffisant pour pouvoir répondre aux besoins des enfants (à tous les besoins, pas seulement dormir et manger) et accompagner les parents.
Bien sûr, toutes les crèches ne sont pas ainsi. Mais de vraies améliorations peuvent être faites et je pense que chacun a sa responsabilité, les parents aussi. Et si on s’investissait dans le projet de la crèche ? Et si on participait aux conseils de crèche ? Et si on rejoignait le collectif « Pas de bébés à la consigne » qui milite pour la qualité d’accueil ?
Et si la PMI était plus cool avec les professionnelles qui cherchent à créer une MAM ? Et si les mairies les aidaient à trouver un local ?
Et bien oui !! Tous ces discours idylliques sur les crèches me font aussi bondir !!!! Vous voudrez bien excuser mon langage un peu familier mais y'en a marre de rabaisser notre profession. J'ai vraiment l'impression d'assister à une chasse aux sorcières et je dois dire que les médias ne nous aident pas beaucoup.
Tout est dit dans cet article...écrit par une professionnelle qui a travaillé dans une crèche....
Une fois encore la profession d’assistante maternelle est mise en cause alors même qu’elle n’est pas concernée par les faits.
Ladepeche.fr reprend ce 3 février à 10 h 36 un fait de société rapporté par RTL Matin à 8 h 00, concernant une nounou mise en examen pour violence sur les deux enfants qu’elle gardait de manière alternée aux domiciles des parents. Trop rapidement, sans aucun discernement, ni vérification, la nounou est appelée « assistante maternelle », et cela bien que nous ayons déjà réagi dés 8 h 05 sur RTL pour dénoncer l’amalgame entre les deux professions.
Or les gardes à domicile ne sont pas des assistantes maternelles, même si quelquefois le terme affectif « Nounou » est employé pour désigner les deux. Car si les premières n’ont aucune formation et aucun encadrement, les secondes si. Les assistantes maternelles sont formées, ont un agrément qui les autorise à travailler et sont contrôlées par les services de la protection maternelle et infantile. Ce sont des professionnelles de la petite enfance. Ce qui n’est pas le cas des gardes à domicile qui sont recrutées sous la seule responsabilité des parents.
Ce qui est déplorable dans cette affaire, au-delà du préjudice subi par les enfants et qui doit être dénoncé et puni à la hauteur de sa gravité, c’est de porter encore une fois atteinte à l’ensemble d’une profession qui s’est donnée les moyens d’offrir aux enfants un accueil et une éducation de qualité, et ce sous contrôle de services mandatés à cet effet.
Merci, mesdames et messieurs les journalistes, de prendre le soin de vérifier les appellations que vous employez pour désigner les auteurs de faits aussi graves et ceci afin de respecter le professionnalisme des 350 000 assistantes maternelles.
Hygiène beauté - 22 octobre 2014
Hygiène et soin du bébé : une liste de vingt-huit produits à éviter
60 Millions de consommateurs a identifié des substances problématiques dans plus de la moitié des produits testés. Les grandes marques continuent à intégrer des perturbateurs endocriniens, des molécules toxiques et des composés allergisants. Au mépris des recommandations sanitaires…
Propylparabène, phénoxyéthanol, méthylisothiazolinone : on trouve ces substances chimiques aux noms improbables dans un grand nombre de cosmétiques. Or, les scientifiques et les médecins mettent de plus en plus en garde contre les risques qu’elles présentent. Les bébés y sont particulièrement sensibles, parce qu’ils sont en plein développement et ont une faible capacité de détoxication.
Le propylparabène interdit en avril 2015 dans certains produits
D’ailleurs, au cours des deux dernières années, les autorités sanitaires ont émis plusieurs recommandations à ce sujet. Il est par exemple conseillé de ne plus utiliser de phénoxyéthanol, suspecté d’être toxique, dans les produits pour le siège. Et, à partir du 16 avril prochain, le propylparabène, perturbateur endocrinien potentiel, sera interdit dans les produits sans rinçage à appliquer sur les fesses des enfants de moins de 3 ans.
Les fabricants prennent-ils en compte ces préconisations ? C’est ce que nous avons voulu savoir en analysant la composition de cinquante-deux produits dédiés à la toilette des tout-petits : lingettes, crèmes pour le lange, liniments, crèmes et laits nettoyants, eaux nettoyantes, eaux micellaires. Conclusion : les industriels, et particulièrement les grandes marques, ignorent ces alertes !
Les lingettes Pampers et Mixa bébé à proscrire
Prenons l’exemple des lingettes. Sur les neuf produits étudiés, nous estimons que six ne devraient pas être utilisées pour les bébés. Nos tests pointent notamment la présence de phénoxyéthanol dans quatre références, alors que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) déconseille son usage.
En mars 2013, nous avions déjà épinglé plusieurs grandes marques. Un an et demi plus tard, rien n’a changé : les deux leaders du secteur, les lingettes Pampers et Mixa bébé, continuent à l’utiliser.
Des résultats tout aussi affligeants pour les laits nettoyants
Les lingettes Poupina, elles, ne comportent pas de phénoxyéthanol. En revanche, elles affichent du propylparabène qui sera, rappelons-le, interdit dans six mois dans les produits pour le siège. Elles contiennent aussi deux substances allergisantes (hydrolysat de protéines de blé, diazolidinyl urée) et un composé irritant (propylène glycol).
Les résultats sont tout aussi affligeants pour les laits nettoyants, puisque nous en déconseillons sept sur les dix testés – et pour les crèmes hydratantes, dont cinq sur sept ne passent pas la barre de nos tests. Quant aux eaux nettoyantes, l’une d’elle, la Biolane « Eau pure H2O », s’avère bourrée de composés allergisants et sensibilisants…
Retrouvez la liste complète des marques à éviter et des marques recommandées dans le n° 498 de 60 Millions de consommateurs, en vente sur notre site et dès le 23 octobre chez les marchands de journaux.
Fabienne Loiseau, Victoire N’Sondé
20 janvier 2014
Mieux vaut une nounou aimante qu'une crèche impersonnelle
Par Sandra Franrenet
Alors qu’il manque 500 000 places en crèche, des légions de parents avouent se rabattre « faute de mieux » vers des assistantes maternelles ou des nounous. Un « choix par défaut » qui désole nos spécialistes de la petite enfance, convaincus que le lien qui se tisse avec nos bambins importe plus que la nature de la structure d’accueil.
« Quand nous avons emménagé à Paris, notre fille avait 18 mois. Notre première mission a été de lui chercher un mode de garde », raconte Rodolphe, 39 ans. En attendant de trouver une solution, le couple écume les parcs pour occuper sa progéniture. « Nous côtoyions quasi exclusivement des nounous. Certaines s’occupaient bien des petits, mais d’autres se retrouvaient là pour papoter entre elles, se souvenant de l’existence des enfants uniquement quand ils pleuraient trop fort ! C’était consternant. » D’autant plus que, jusque-là, la fille de Rodolphe était gardée par une nounou en qui il plaçait toute sa confiance. « Le problème de Paris, explique-t-il, c’est l’anonymat. En province, la réputation des professionnels les précède. Ici, personne ne se connaît et le manque de place oblige parfois à être peu regardant, surtout quand on arrive en cours d’année. Du coup, j’ai été vraiment soulagé quand nous avons obtenu une place en crèche. J’ai l’impression que le personnel est mieux qualifié et plus contrôlé. »
Des figures d'attachement très importantes
Un témoignage qui, s’il ne l’étonne pas, désole le psychosociologue Jean Epstein. « La plupart des parents sont persuadés que le summum de la structure d’accueil est la crèche collective. Ils se rabattent sur les assistantes maternelles en dernier recours. Il faut absolument tordre le coup à ce fantasme ! », insiste l’auteur d’Assistantes maternelles : un monde extraordinaire (1). À écouter ce spécialiste, les nounous ne devraient jamais être vues comme « un choix par défaut » car ce qui se joue entre elles et l’enfant est capital. Partageant ce point de vue, la psychothérapeute Isabelle Filliozat (2) confirme : « Le cerveau de nos bambins se construit dans l’interaction avec d’autres humains. Les assistantes maternelles et auxiliaires parentales représentent des figures d’attachement très importantes du fait de leur présence. » D’où l’importance de trouver la nounou idoine.
Apprendre à défusionner d’avec maman
Soucieuses de tranquilliser les parents effrayés à l’idée de tomber sur Tatie Danielle, des agences de plus en plus spécialisées proposent leurs (coûteux) services pour caster Mary Poppins. Voire la fabriquer. Formations en tous genres, mallettes créatives, livres d’activités…, ces structures ne lésinent pas sur les moyens pour offrir à leur clientèle la perle rare qui s’adaptera à toutes leurs exigences. Dernière lubie à la mode : la nanny bilingue. Si ce service quatre-étoiles a été boudé dans un premiers temps, il cartonne depuis deux ans. « La demande a été multipliée par cinq ! Pour y répondre, nous travaillons avec plus de 500 salariés », se réjouit Antoine Gentil, co-fondateur deSpeaking-agency. Sur ce même créneau de la garde haut de gamme, Lucinda de Cicco a fondéBaby Prestige. Son crédo : offrir à bébé « le meilleur, tout simplement ». Cette simplicité a un coût que la psychologue de formation ne nie pas. « Mes clients sont aisés. Les prix que je pratique sont adaptés aux prestations proposées : assistantes maternelles triées sur le volet, flexibilité et disponibilité 24 heures sur 24. »
Les parents qui n’ont pas les moyens de faire appel à ces nouveaux chasseurs de tête sont-ils condamnés à embaucher des aides qui ne sont ni bilingues, ni formées aux activités censées booster la créativité de Junior ? Sans doute. Mais à écouter nos spécialistes, c’est loin d’être un problème. « Tout ça, c’est du gadget », répond Jean Epstein, persuadé que l’essentiel pour nos têtes blondes est d’être gardé par une personne avec qui « la mayonnaise prend bien ».
Les bébés ont besoin d'attachement
« Durant ses trois premières années, le boulot d’un enfant, c’est de prendre confiance en lui et dans les personnes qui s’occupent de lui, et, ce, afin d’apprendre à défusionner d’avec maman. Ni plus, ni moins », précise-t-il. Même son de cloche du côté d’Isabelle Filliozat selon laquelle une bonne assistante maternelle doit interagir avec le bébé, être chaleureuse et aimante. Point final. « Je suis effarée de voir qu’on enseigne encore à ces professionnelles de ne pas s’attacher ! Cette consigne va à l’encontre de toutes les études scientifiques qui montrent que les bébés ont besoin d’attachement », martèle l’auteure du bestseller, Au cœur des émotions de l’enfant (2). Ce n’est certainement pas Élodie qui dira le contraire. Aujourd’hui maman d’une petite Flore, cette architecte dynamique a assisté à un véritable défilé de nounous durant son enfance. Devinez quoi : la seule qui l’ait profondément marquée est une « mamma » ivoirienne qui la couvrait de câlins quand elle avait le cœur gros.
(1) Assistantes maternelles : un monde extraordinaire. Éditions Philippe Duval (2013). (2) Au cœur des émotions de l’enfant, Éd. JC Lattès (1999).
Vous pouvez retrouver cet article içi : http://madame.lefigaro.fr/societe/mieux-vaut-ounou-aimante-quune-creche-impersonnelle-200114-663678
A l'approche de la fête des mères
C'est bien le moment bien choisi pour penser aux mamans et la société américaine de vente de cartes virtuelles American Greetings n'a pas attendu le 25 mai pour se lancer.
A cet effet, cette société aurait fait une sorte de simulation en offrant un poste intitulé : directeur des opérations. Cependant, il s'agissait plutôt du job le plus pénible au monde. Les informations liées aux conditions de travail difficiles étaient données aux candidats via webcam. Il s'agissait notamment de travailler sans pause, 24h sur 24, 7 jours sur 7 et sans rémunération.
Le succès de l'opération
Le but visé par American Greetings semble avoir été atteint. En effet, cette société voulait sensibiliser les gens au quotidien des mamans et à se rendre compte de ce qu'elles font comme travail. Cette offre d'American Greetings aurait attiré 24 candidats à ce soit disant poste de « directeur des opérations ».
Cependant, une fois les conditions de travail connues au cours de l'entretien réalisé sous caméra cachée, le lot des postulants s'amenuisait. Il faut néanmoins reconnaître qu'après avoir découvert qu'il s'agit en fait du travail que font nos mamans, les participants, très émus, ont envoyé un message à leur maman.
Couchez bébé sur le dos jusqu’à ce qu’il soit en âge de se retourner seul… et faites le choix d’un lit adapté et sécurisé. Le petit berceau (90 cm x 40 cm) de 0 à 6 mois (normes NFEN 1130-1). L’assise et les parois doivent être rigides, l’espacement des barreaux inférieur à 7 cm. L’espace entre le matelas et les parois ne doit pas dépasser 1 cm. Evitez d’utiliser les berceaux anciens qui ne répondent pas aux normes actuelles de sécurité. Le lit à barreaux (120-140 cm x 60-70 cm) en bois laqué ou en rotin est utilisable de 0 à 3 ans. (Normes: NF EN 7161).
Il doit être stable et assurer la sécurité de l’enfant. Choisissez un modèle avec hauteur réglable et côtés coulissants. La position haute est réservée aux nouveau-nés et il est possible de réduire l’espace avec des petits boudins en mousse. Attention aux tours de lit mal fixés qui peuvent empêcher bébé de respirer. Retirez les peluches du lit quand bébé dort. Les panneaux doivent mesurer au moins 60 cm de haut. Les montants du lit doivent être levés et bloqués lorsque l’enfant est dans son lit. (espacement entre les barreaux est compris entre 4,5 et 6,5 cm et ceux-ci sont verticaux et parallèles afin que la tête, les bras ou les jambes ne puissent pas être coincés.
L’entretien doit être facile. Sur roulettes, le lit peut être facilement déplacé. Ne placez pas le lit près d’un radiateur car le bébé risque de se brûler les doigts s’il parvient à l’atteindre. Il ne doit pas se trouver non plus à proximité des rideaux. Si vous désirez repeindre les montants du lit, évitez les peintures à base de plomb très toxiques si l’enfant, un peu plus grand, les mord. Le matelas, ferme, en mousse, doit s’adapter parfaitement aux contours du lit afin d’éviter un espace dangereux entre le matelas et le cadre du lit. En cas d’allergie à la poussière, des housses anti-acariens permettenr d’isoler le matelas.
Il n’y a pas de sommier dans les lits d’enfants. Une alèse en coton imperméabilisé protège le matelas. Mettez un drap housse sur le matelas. Evitez les couvertures, drap de dessus, édredons, couettes, oreillers. En fonction de la température de la chambre, habillez bété d’un pyjama recouvrant (Babygros) plus ou moins fin et choisissez une turbulette (gigoteuse), à fermeture inversée, qui remplacera draps et couvertures jusqu’à 2 ans. Ce sac de couchage assure une sécurité optimale au bébé.
Mort subite du nourrisson : voilà une des principales craintes des jeunes parents. Mais, savez-vous que le co-dodo en est la première cause ? Explications.
Responsable dans presque 75% des cas
D'après une étude américaine dont les résultats ont été publiés ce lundi 14 juillet dans la revue Pediatrics, le « co-dodo » encore appelé « sommeil partagé » et la mort subite sont intrinsèquement liés.
En effet, il est la première cause de mort subite chez les bébés, surtout chez les nourrissons. L'étude révèle qu'environ 73,8% des nourrissons de 3 mois décédés de mort subite, dormaient dans le lit de leurs parents. Par contre, ceux âgés entre 4 et 12 mois représentent un pourcentage plus faible mais tout de même alarmant, 58,9%.
En effet, le risque de mort subite est dû au fait que durant le « co-sleeping », le bébé est couché sur « le ventre avec une couverture ou des peluches à proximité ».
Raison pour laquelle, les professionnels de la santé et de la Petite Enfance, ainsi que l'académie américaine des pédiatres, recommandent aux parents de coucher leur bébé sur une surface ferme, sur le dos, dans un berceau à côté d'eux : cela éviterait tout risque d'étouffement.
Un risque multiplié par cinq
La sonnette d'alarme est à nouveau tirée car le risque du « co-sleeping » est souvent évoqué. En effet, selon une étude dont le rapport a été publié en 2013 dans le British Medical Journal « le fait de dormir avec son bébé multipliait par cinq le risque de mort inattendue ».
Outre les recommandations données précédemment, ne mettre ni couette ni oreiller dans le berceau de votre bébé le mettrait à l'abri de tout type de danger ou risque d'étouffement.
En savoir plus sur http://news.radins.com/actualites/le-co-dodo-principale-cause-mort-subite-nourrisson,9095.html#khj0DTki1gdzf6Zf.99
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 2 autres membres
Inscription au blog
En vous inscrivant vous pourrez si vous le souhaitez être prévenu par email en cas de nouveauté (article, commentaire, sujet sur le forum) et personnaliser votre profil pour participer au blog.